Une exposition de caractère inédit sur l’actrice hollywoodienne s’est récemment installée aux espaces EDF Bazacle. Et depuis son ouverture, elle ne désemplit pas, les visiteurs se laissent instantanément séduire par la dimension intimiste et fictive de cette exposition qui présente Marilyn Monroe comme vous ne l’aviez jamais vue auparavant. En qualité de journalistes, nous sommes allés visiter cette exposition afin de partager avec vous notre ressenti. Spoiler : on en ressort avec une envie de films en noir et blanc, de se teindre en platine et de chanter POU-POU-PI-DOU.
C’est l’une des icônes les plus connues du cinéma hollywoodien. Malgré les apparitions publiques scandaleuses qu’on lui prête, la blonde incendiaire était en réalité une personnalité assez discrète sur sa vie. Aussi, notre curiosité a-t-elle été piquée. D’autant plus que ce jour-là, il pleuvait et il nous a fallu nous abriter. Après un café à Nuances, le nouveau café-disquaire en vogue (un lieu rétro qui aurait sans doute beaucoup plu à notre amie Marilyn), et quelques emplettes plus tard, nous filons entre les gouttes pour trouver refuge aux espaces Bazacle, un lieu culturel aussi insolite que vibrant. En effet, pour ceux qui ne le sauraient pas déjà, il s’agit d’une ancienne centrale hydroélectrique convertie en haut lieu de la culture. L’endroit a énormément de cachet, et dispose en plus d’une vue imprenable sur la Garonne.
Dès l’entrée, la scénographie immersive et dynamique, avec une pluie de photos captive instantanément notre œil de visiteur. Marilyn Monroe y apparaît sous toutes ses coutures. On y découvre un personnage attachant et sensible, loin des clichés. Bref, on est d’emblée plongés dans son univers, elle nous embarque avec elle dans un voyage photographique personnel et trépidant, accentué par les commentaires de David Lawrence, journaliste et conservateur américain.
On a l’impression de devoir éviter les flashs des paparazzis ! Entre 200 clichés, tous sublimes, on traverse avec elle les années, de son enfance à ses différents mariages jusqu’à sa romance avec le président John F. Kennedy. On est surtout frappés par une facette sombre jamais encore dévoilée de l’actrice : celle de sa vie avec sa grand-mère, qui nous montre un passé familial douloureux, accentuant la vulnérabilité de l’actrice dont nous avons du mal à reconnaître le visage tant les photos sont crues.
Chaque photo a son histoire et on ne perd pas le fil grâce aux commentaires qui replacent parfaitement les photos dans leur contexte. C’est si bien fait qu’on a réellement l’impression de la connaître, ses zones d’ombre et de lumière, son éducation, sa relation avec la presse… Aucune longueur, l’exposition ne nous a paru ni trop courte, ni trop longue : un atout considérable !