Le métro de Toulouse possède de nombreux secrets. Parmi eux, une mystérieuse station fantôme qui inquiète autant qu’elle fascine. Pour preuve, en 2022, trois jeunes ont tenté d’y entrer pour la taguer. Sans succès. Mais quelle est donc l’histoire de cette station de métro fantôme qui hante la ville rose ? Toulouse Secret vous dit tout ce qu’il faut savoir.
La station fantôme qui hante la ligne B du métro de Toulouse
Si vous êtes un usager de la ligne B du métro de Toulouse, vous savez qu’elle relie la station Borderouge, au nord, à la station Ramonville, au sud-est de la ville rose. Les moins chanceux d’entre-vous – ceux dont le temps de trajet pour relier le boulot à la maison est un peu long – savent aussi que cette ligne jaune possède 20 arrêts. Enfin… Seulement 20 ? Ne frémissez pas, mais la réponse est bien évidemment non.
Outre ces arrêts mythiques tels que Carmes, Canal du Midi ou encore Compans Caffarelli… Cette ligne mise en service en juin 2007 possède une station que vous n’avez jamais empruntée. Et pour cause, celle-ci n’a jamais été ouverte au public. Surnommée la station fantôme car inusitée, cet arrêt n’a en fait rien de maudit ni de hanté. Vous n’y verrez ni spectres et ni zombies (enfin pas encore)… Mais alors, pourquoi “fantôme” ?
Un projet inachevé
Avant de vous expliquer pourquoi ce projet n’a jamais vu le jour, savez-vous où se trouve cette fameuse station fantôme ? Si vous êtes dans un wagon en direction de Ramonville, 47 secondes après avoir quitté Empalot, vous pourrez apercevoir la station fantôme de la ligne B. Si elle n’apparaît pas sur la carte officielle des stations, elle existe pourtant bel et bien depuis 2007 et se cache sous la cité Niel.
Pourtant, le local de Tisséo qui permet d’y accéder et qui se situe rue Alfred Rambaud – devant le rectorat de l’Académie de Toulouse, dans le quartier Jules-Julien – et verrouillé à double tour et bien gardé par un système de télésurveillance qui empêche à tous les intrus de s’y faufiler. À l’origine, les élus voulaient en faire une station connectée à une gare SNCF qui aurait été le terminus de la ligne de trains Bayonne-Tarbes-Toulouse et qui aurait permis de désengorger la gare Matabiau. Un projet définitivement enterré ? Rien n’est moins sûr…