Les travaux, qui ont déjà commencé depuis plusieurs semaines, sont très loin de faire l’unanimité à Toulouse. La raison ? Un projet d’immobilier de luxe alliant appartements de standing, hôtel 4* et commerces qui pourrait, selon ses détracteurs, défigurer complètement la vue iconique du Dôme de la Grave à Toulouse.
Mené tambour battant par le promoteur Kaufman & Broad, ce projet à 100 millions d’euros est jugé menaçant et hors de proportion par les associations de défense du patrimoine, qui auraient même saisi le promoteur en justice. Qu’en est-il sur place ? Alors qu’en septembre, l’Institut de lutte contre le cancer Claudius Regaud était démoli (il est à ce jour situé dans l’Oncopole), les travaux continuent dorénavant vers la construction de 25 000m2 de zone commerciale, résidentielle et hôtelière qui devrait s’achever en 2023.
Une histoire d’hauteur ?
En ligne de mire des détracteurs, la hauteur du nouveau bâtiment principal qui s’élèverait selon eux à 21 mètres, soit au-dessus du tambour du Dôme. Ce à quoi Kaufman & Broad rétorque : « L’Institut Claudius Regaud était à une hauteur de 27,07 mètres, contre 21 mètres sous acrotère pour notre immeuble ». Et d’ajouter : « [Le nouvel] immeuble sera à une distance de trente mètres, contre quinze mètres [entre ce dernier et le Dôme de la Grave], pour l’ancien bâtiment ». Sur cet espace, le goudron sera remplacé par une zone végétalisée. Les détracteurs auraient-ils crié à la guerre trop vite ? Que pensez-vous de ce projet ?
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Photo de couverture : Kaufman & Broad.